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 [24/01/09] Foot mercato - Entretien avec.... Yohan Hautcoeur

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Alicia
Admin
Alicia


Messages : 588
Date d'inscription : 28/04/2008

[24/01/09] Foot mercato - Entretien avec....  Yohan Hautcoeur Empty
MessageSujet: [24/01/09] Foot mercato - Entretien avec.... Yohan Hautcoeur   [24/01/09] Foot mercato - Entretien avec....  Yohan Hautcoeur Icon_minitimeSam 14 Fév - 19:13

« Une telle ferveur à St Etienne c’est génial »

Travailleur de l’ombre, Yohan Hautcoeur n’est pas le genre de joueur à attirer la lumière vers lui. À tel point que Saint-Étienne a failli passer à côté. Recruté par les Verts après 6 saisons passées dans le cocon manceau, Hautcoeur a vécu une première année délicate avant d’être prêté à Lorient. L’été dernier, il est revenu dans le Forez pour s’imposer malgré un temps de jeu qui s’annonçait bien mince. Pari réussi, puisque le milieu de 27 ans a profité de l’hécatombe de blessures pour se faire sa place et devenir le complément de Matuidi dans l’entrejeu. Pour Footmercato, Yohan Hautcoeur revient sur son parcours stéphanois et dévoile le nouveau visage de l’AS Saint-Étienne.


Footmercato : Comment jugez-vous le parcours de Saint-Étienne en cette année 2009 ?

Yohan Hautcoeur : Contre Sochaux (NDLR : défaite 0-1), les conditions n’étaient pas favorables. Le terrain était en mauvais état. On a fait une bonne première mi-temps. Contre Bordeaux (NDLR : victoire 1-0), on a obtenu un très bon résultat, on a répondu présent alors que l’équipe était remaniée. On connaît Bordeaux, gagner là-bas c’est difficile. Et puis contre Le Mans, on fait match nul, mais on mérite de gagner. On a eu souvent le ballon, beaucoup d’occasions. Et puis finalement, Le Mans met un but sur un contre en fin de match. On a une bonne base, un bon fond de jeu, c’est le capital point qui manque. C’est juste un problème d’efficacité, qui concerne toute l’équipe.

FM : Malgré ce bon fond de jeu, l’ASSE n’arrive pas à creuser l’écart avec la zone de relégation...

YH : C’est sûr. On travaille bien, on a une équipe très joueuse. Peut-être faudrait-il être moins bon dans le jeu mais être plus efficace. C’est triste à dire, mais jouer un peu moins bien et gagner 1-0, ça ne serait pas plus mal.

FM: Personnellement, vous plaisez-vous dans le système de jeu des Verts ?

YH: Oui, complètement. Tactiquement, on est en place, chacun sait ce qu’il a à faire. Le jeu est assez léché. Cela me rappelle un peu le jeu de Lorient. La circulation de balle est fluide, on joue à une touche, deux touches. Le reste, c’est une question de confiance pour plier les matches.

FM: Vous parlez de beau jeu, de circulation fluide. Alain Perrin insiste-t-il particulièrement là-dessus ?

YH: Les joueurs ont la qualité pour jouer comme ça. Mais c’est aussi une méthode du coach. C’est son souhait, sa vision du football. Quand il est arrivé, il n’a pas demandé de balancer de longs ballons sur Bafé Gomis. Il a envie de voir du jeu.

FM: Cela n’était pas le cas avec Laurent Roussey ?

YH: Roussey avait aussi sa philosophie de jeu. Évidemment, chaque entraîneur a envie de voir du beau football. Mais après, il y a des façons de faire passer le message.

FM: L’équipe est donc plus réceptive aux consignes de Perrin ?

YH: C’est sûr. Il y a toute une méthode. C’est différent. Mais l’année dernière, Saint-Étienne jouait bien sous Laurent Roussey également.

« Perrin n’est pas là pour enfiler les perles »

FM: Comment définiriez-vous la méthode Perrin ?

YH : Déjà, un coach, c’est d’abord un homme, un charisme, une présence. Perrin est venu avec tout son staff, il nous fait bien bosser physiquement. Il y a eu le fameux choc psychologique dont tout le monde parle. Les compteurs sont remis à zéro, tout le monde a envie de se montrer. Tout le monde se remet en question. Le coach arrive avec un oeil neuf, instaure de nouvelles règles, comme des nouveaux horaires par exemple. Ça sort de la routine, ça pique les joueurs. Perrin, il n’est pas là pour enfiler les perles. Si quelque chose ne lui plaît pas, il le dit tout de suite, sur le terrain et devant tout le monde. Il n’y va pas par quatre chemins.

FM: La concurrence joue désormais à plein contrairement à avant ?

YH: Oui, tout le monde est impliqué. Avant, seule une partie du groupe était impliquée. Désormais, si tu es bon la semaine, tu sais que tu peux avoir ta place parmi les titulaires le week-end. Tu peux postuler en permanence pour une place. Le coach alignera l’équipe la plus performante.

FM: Vous faisiez d’ailleurs partie au départ des joueurs non désirés avant de prendre du galon sur la fin de l’ère Roussey.

YH: Je suis passé par tous les niveaux. Je ne rentrais pas trop dans ses plans. Souvent remplaçant, voire dans les tribunes. Je suis passé par la CFA pour garder le rythme. Par contre bizarrement, je jouais en Coupe d’Europe. Je suis toujours rentré en UEFA, alors qu’en Ligue 1 je ne jouais pas. Et puis quand ça chauffait pour Roussey, je me suis retrouvé titulaire deux fois d’affilée. Je n’ai pas compris pourquoi. C’est bizarre dans ces moments-là de compter sur un joueur qu’on a longtemps écarté. J’étais avec David Sauget et Sébastien Grax en CFA. J’y allais pour continuer à exercer mon métier, ma passion. Roussey ne me demandait rien, c’est aussi pour garder la condition physique que j’y allais. Et puis je me suis retrouvé titulaire et j’ai toujours donné le maximum. Je n’ai jamais trahi Roussey, je ne suis pas un tricheur.

FM: Vous n’avez jamais douté ?

YH: Je ne dis pas que c’était facile. J’ai vécu des moments difficiles. Mais à l’arrivée, c’est une belle victoire. Je suis revenu, j’ai joué des matches de Coupe d’Europe... C’est une belle leçon, il ne faut pas lâcher.

FM: N’avez-vous pas eu le sentiment d’avoir la poisse lorsque Roussey s’est fait débarquer alors que vous retrouviez une place de titulaire ?

YH: (rires) C’est vrai que ça aurait été horrible de perdre à nouveau ma place. Quand j’y repense, je ne sais pas pourquoi j’ai eu autant de crédit auprès de Perrin. Je sais que le coach était commentateur et il nous a vus jouer quelques matches avant de prendre les rênes de l’équipe. Mes prestations ont dû lui plaire.

« Ici, la vie n’est pas un long fleuve tranquille »

FM: Sentez-vous qu’un désir de revanche anime Alain Perrin, lui qui a connu une fin difficile à Lyon ?

YH: Non. En tout cas, il ne nous parle pas de cela. Il est enthousiaste avec nous. Peut-être que dans quinze jours pour le derby, il saura trouver les mots adéquats pour nous motiver encore plus...

FM: Vous avez connu Le Mans, Lorient et Saint-Étienne dans des contextes différents. Lequel vous convient le mieux ?

YH: Dans tous ces clubs-là, la pression existe. Croyez-moi que Christian Gourcuff sait mettre la pression sur ses joueurs. La pression médiatique et populaire est bien sûr plus forte à Saint-Étienne. Mais en terme d’attente de résultats, j’estime qu’elle est partout pareil. Après, la ferveur populaire qui entoure un club comme Saint-Étienne, c’est génial. Ça ajoute du piment. On peut se faire critiquer comme on peut être un héros. Il se passe toujours quelque chose. Ici, la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Après, il faut savoir prendre du recul, ne pas tout écouter, ne pas tout lire. Sinon, ça peut vite tourner la tête.

FM: Vous êtes sous contrat jusqu’en juin 2010. Comment envisagez-vous l’avenir ?

YH: Je sais d’où je viens. Pour l’instant, mon but est de continuer dans cette voie, de m’imposer et de rester dans cette équipe. Je ne tire pas de plans sur la comète. Je ne suis pas en négociations. Après, tout va vite ici. Ça va dépendre du club. Il y a énormément de paramètres qui rentrent en compte. Là ça se passe bien et j’espère que ça va continuer jusqu’à la fin de la saison. On verra ensuite.

FM : Lille et Valenciennes vous suivaient l’été dernier. Êtes-vous toujours en contact avec eux ?

YH: Non, il n’y a pas de contacts. Ma priorité va à Saint-Étienne.

FM : Quel rêve aimeriez-vous réaliser dans votre carrière ?

YH: Mon rêve serait de continuer au haut niveau le plus longtemps possible, continuer à m’éclater et pourquoi pas un jour tenter une expérience à l’étranger.

Aurélien Léger-Moëc
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[24/01/09] Foot mercato - Entretien avec.... Yohan Hautcoeur
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